Ça fait longtemps qu’on sait que les extrémistes, qu’ils soient de droite ou de gauche, sont des faux-culs notoires. Mais depuis la mort de Charlie Kirk, l’hypocrisie de l’extrême droite a atteint des sommets d’indécence.
Pendant des années, Kirk a relativisé la mort de milliers de civils, justifiée au nom du sacro-saint deuxième amendement. « C’est le prix à payer », qu’il disait. Et sa meute d’abrutis applaudissait en chœur.
Mais voilà que le gourou crève, et soudain, tout ce petit monde devient hystérique. Ils parlent de guerre, de rétribution, de « grande perte pour la nation ». Quelle bande de clowns.
Ces gens n’ont pas de principes. Rien que des réactions épidermiques, dictées par l’émotion et l’intérêt personnel. Ils soutiennent une idée comme si leur vie en dépendait. Mais quand ils sont du mauvais côté de l’équation, ça devient « inacceptable », « horrible », « une tragédie ».
Typique des individualistes : pour toute sorte de bullshit, sauf quand ça les atteint.
Si on suivait la logique de Kirk, ses fans devraient hausser les épaules et dire : « Bah, c’est le prix à payer pour protéger nos droits. » Mais non. Là, ce sont des torrents de larmes, des drapeaux en berne, et un ramassis de stupidités hystériques.
Évidemment, ils ne feront rien. Ils sont bien trop confortables dans leurs studios, à empocher l’argent que des crétins leur envoient pour qu’ils continuent à vomir leur haine jour après jour.
Mais il suffit d’un déséquilibré, d’un esprit fragile, pour croire à ces conneries et passer à l’acte. Pour s’en prendre à une figure politique dite « de gauche ». Et quand ça arrivera, ils jubileront sans honte, tout en reprenant leur propagande dégueulasse, comme ils l’ont toujours fait.
Souvenez-vous quand une élue du Minnesota et son mari ont été assassinés. Ont-ils monté aux barricades ? Ont-ils dit que ce n’était pas la solution ? Bien sûr que non. Ils ont balayé l’affaire d’un revers de main, comme s’il s’agissait d’un banal accident de vélo. Pas de compassion. Pas d’indignation. Rien.
Ces gens n’ont ni morale, ni respect pour la vie humaine — sauf si elle est de leur camp.
Depuis la mort de Kirk, leur morale déficiente, à géométrie variable, est plus risible que jamais. Ce « commentateur » qui faisait des millions en semant la haine et la division est maintenant célébré comme un héros.
Et en bons opportunistes, avec leur crétin en chef, Donald Trump, ils poussent leur délire encore plus loin : drapeaux en berne pour un non-élu, alors qu’il n’a pas dit un mot quand une élue a été assassinée.
Ils vont évidemment profiter de l’événement pour alimenter encore plus leur machine à haine : plus de clics, plus de vues, plus de téléchargements, plus d’argent.
Voilà ce qu’est devenu ce pays : une fosse à purin remplie de crétins amoraux, qui gueulent, qui chient et qui vomissent, tant que ça leur rapporte une cenne. Et s’ils doivent vendre leur mère pour une piastre de plus, soyez certains qu’ils le feront.
Et après, on s’étonne que les États-Unis soient devenus un shit hole country ? Une crisse de joke, oui.
Ce vieux proverbe turc n’a jamais été aussi juste :
« Quand un clown entre dans un palais, il ne devient pas roi. Le palais devient un cirque. »
C’est exactement ce que le clown qu’ils ont élu a fait.
Et c’est pour ça que, chaque jour un peu plus, le monde entier ridiculise des États-Unis.
Un shit hole country.
Pur et simple.
