Ah, Donald Trump. L’homme, le mythe, le désastre ambulant. Il est comme un épisode de télé-réalité qui dure depuis trop longtemps, sauf que cette fois, au lieu d’être un simple amusement coupable, il pilote un Boeing 747 avec 330 millions de passagers à bord. Et devinez quoi ? L’avion fonce droit sur une montagne.
Et là, on est face à une grande question existentielle : est-ce qu’on blâme l’enfant qui joue au pilote ou bien les adultes qui l’ont mis aux commandes et qui continuent à lui dire : « Super Donald, continue comme ça ! » ?
Un homme qui divise… mais surtout qui énerve
On va se le dire tout de suite : Trump est universellement détesté. Même chez lui, à New York, là où il aurait dû être un roi de l’immobilier respecté, il est vu comme un parasite doré. Même ses amis finissent par le haïr. Il y a cette histoire hallucinante où Trump a monté un piège à son propre ami en enregistrant en douce une conversation compromettante pour ruiner son mariage. Imaginez à quel point il faut être machiavélique pour saboter la vie de son ami juste pour le fun.
Et Mélania ? Pas besoin d’être un expert en langage corporel pour comprendre qu’elle préférerait être ailleurs. Elle le fuit comme une pandémie, et apparemment, même leurs enfants ne peuvent pas le sentir. Quand tu réussis à te faire haïr par ta propre famille tout en étant milliardaire, c’est que tu fais quelque chose de très, très mal.
Mais pourquoi, alors, Trump est-il encore là ? Pourquoi des millions de personnes le suivent aveuglément comme s’il était le messie orange ?
Trump : génie stratégique ou simple débile ?
Une rumeur tenace veut que Trump soit un maître stratège, un génie du chaos. Mais en vérité, ce gars-là est aussi prévisible qu’un mauvais film d’action des années 90. Il ne réfléchit pas à long terme, il réagit uniquement à ce qui s’est passé dans la dernière heure. Le mec fonctionne comme une intelligence artificielle mal calibrée qui balance des tweets à la chaîne en espérant que quelque chose colle.
Epstein, l’homme des scandales, l’avait bien dit : Trump est un imbécile. Même dans son domaine de prédilection, l’immobilier, il n’a aucune idée de ce qu’il fait. On parle quand même d’un type qui a réussi à planter un casino. Un CASINO. Un endroit où les clients viennent littéralement donner leur argent sans rien attendre en retour.
Alors non, Trump n’a pas de plan. Il improvise en permanence et espère que ses partisans n’ont pas une mémoire trop longue. Spoiler alert : ils ne l’ont pas.
L’équipage qui laisse l’avion s’écraser
Si Trump est un enfant aux commandes d’un avion, le vrai problème, ce sont les adultes qui le laissent faire. Ce sont les républicains qui, au lieu d’appuyer sur le bouton d’éjection, le regardent s’envoler avec un sourire crispé. Ils savent tous qu’il est incompétent, mais ils ont trop peur de perdre leur siège pour le dire haut et fort.
Dans un monde normal, il aurait suffi que deux ou trois sénateurs républicains se lèvent et disent : « Ça suffit, Donald, descends du cockpit. » Mais non. Ils préfèrent s’écraser comme des coquerelles sous une lumière trop vive.
On pourrait croire que la situation va s’améliorer, mais non. À la place, les tribunaux doivent jouer les contrôleurs aériens de fortune, rejetant un à un ses décrets absurdes et ses tentatives de transformer la présidence en entreprise familiale.
Pourquoi les Américains continuent-ils à le supporter ?
On peut comprendre que les ultra-riches le soutiennent : Trump leur permet de se remplir les poches encore plus vite qu’un enfant dans un magasin de bonbons. Mais pour le reste des Américains ? Pourquoi des gens qui n’ont rien à gagner avec lui continuent-ils de croire que ce milliardaire en or massif se soucie de leur petite vie ?
Réponse simple : le marketing.
Trump n’est pas un politicien. Il est un produit de consommation, vendu comme un sauveur anti-système alors qu’il EST littéralement le système. Son génie – et c’est probablement la seule chose qu’il fait bien – c’est de parler à la colère des gens. Il leur dit qu’ils sont victimes, que les élites les méprisent et que lui, le mec qui mange du steak bien cuit avec du ketchup, est comme eux.
Et ça marche. Parce que les démocrates, de leur côté, sont aussi inspirants qu’un manuel d’instructions de micro-ondes. Au lieu de parler de vrais problèmes, ils passent leur temps à expliquer pourquoi le Canada appartient historiquement aux peuples autochtones et à demander aux gens d’utiliser le pronom « iel ». Pendant ce temps, Trump, lui, gueule dans un micro que la Chine vole leur job, et les foules jubilent.
Pourquoi nous, Canadiens, devrions-nous en rire (mais aussi en pleurer un peu)
Regarder les États-Unis sous Trump, c’est comme regarder une voiture en feu sur l’autoroute. C’est fascinant, mais ça sent très mauvais.
Heureusement, ici, au Canada, on a un système qui nous empêche (en partie) d’élire des milliardaires incompétents par simple effet de mode. Nos élections sont moins influencées par l’argent, et on n’a pas de collège électoral qui permet à quelqu’un de perdre le vote populaire et de gagner quand même.
Mais soyons honnêtes, si les États-Unis plongent dans le chaos total, on va être entraînés avec eux. Trump a déjà commencé à saboter les relations économiques internationales, et le protectionnisme américain pourrait nous coûter cher.
Alors oui, on peut se moquer, mais on ferait bien aussi de garder un œil sur ce qui se passe.
Conclusion : L’enfant pilote toujours l’avion
Trump est une anomalie, mais le problème, ce sont les gens qui l’ont mis là et qui refusent de l’arrêter. Si demain on laisse un enfant conduire un train et qu’il finit dans un ravin, le problème ne vient pas de l’enfant. Il vient des adultes qui lui ont donné les clés en lui disant : « Vas-y mon grand, amuse-toi. »
Le pire dans tout ça ? Ils s’apprêtent peut-être à recommencer !
0 commentaires